Lors de la cinquième assisse des directeurs de bibliothèques spécialisées de la province de Qom organisée dans la bibliothèque de Ayatollah Boroujerdi, l’Ayatollah AlaviBoroujerdi a évoqué la nécessité d’adopter les initiatives allant dans le sens du contexte culturel du pays. En évoquant la responsabilité de tout le monde dans l’élévation du niveau de la culture dans le pays, l’administrateur de la bibliothèque de la mosquée al-A’zam a souligné : aujourd’hui, il y a un sérieux problème dans la diffusion des livres deculture de lecture dans le pays et ce n’est pas digne de l’Iran. Le professeur de cours magistraux du séminaire de Qom a par la suite critiqué la situation de la lecture dans le pays en évoquant : un jour nous critiquons 2000 tirages dans le pays et aujourd’hui il existe 200 exemplaires de tirage dans le pays et c’est vraiment désolant. En revenant sur l’importance de la promotion de la culture de la lecture l’Ayatollah AlaviBoroujerdi insiste : l’atelier de lecture doit commencer dès la maternelle afin de susciter l’envie de lire chez les enfants afin qu’ils grandissent avec cette culture. En critiquant la situation des bibliothèques dans les écoles il déclare : malheureusement aujourd’hui on trouve peu d’écoles dotées d’une bibliothèque et cette situation requiert une planification de la part des responsables.

Il mentionne en effet les restrictions budgétaires réservées aux bibliothèques et proposequ’il faut accorder suffisamment de budgets aux bibliothèques afin qu’elles se procurent les livres dont elles ont besoin. Aujourd’hui il existe des bienfaiteurs qui construisent des écoles dans le pays, mais nous devons éduquer les bienfaiteurs qui s’emploieront à résoudre le problème de manque de bibliothèque. l’AyatollahAlawiBoroujerdi a proposé comme indispensable le renforcement des bibliothèques dans la province de Qom et souligné la nécessité de coopérer avec les autres bibliothèques dans le monde. En remarquant que les bibliothèques du pays ont un écart, certaines avec le seuil standard international, il affirme : il n’existe pas aujourd’hui de bibliothèque en plein temps dans la province de Qom et il faut que les chercheurs aient la possibilité d’être présents 24 heures sur 24 dans les bibliothèques. Il faut assurer les éléments nécessaires au bien-être des chercheurs afin qu’ils se présentent tranquillement dans la bibliothèque.